Jonny est du mercredi, Thom est du samedi
[button style=”green” fullwidth=”true”]Jonny is a Wednesdayite?” type=”h6″ color=”green” align=”left”]
Déchiffrer des tweets énigmatiques va bientôt devenir un de nos passe-temps favoris (mais on n’est pas toujours sûres de tout comprendre, n’hésitez pas à nous aider!): aujourd’hui Jonny fait écouter Black Angels de George Crumb, écoute l’émission de Huey Morgan sur BBC6 (il kiffe Miles Kane?), lit la recension du fabuleux (apparemment) concert de Steven Osborne dans the Guardian, répond à un fan de RH que “Burn the Witch ” est juste un titre “unrecorded”, remercie notre ami Sébastien Paindestre de lui avoir fait connaître un compatriote, Jacques Lejeune (coucou Sébast!)…et on finit par comprendre qu’il serait un supporter de l’équipe de foot de Sheffield…
il a une jambe dans le plâtre et il passe toutes ses journées devant son ordinateur, c’est pas possible?
[button style=”green” fullwidth=”true”]Thom travaille le samedi” type=”h6″ color=”green” align=”left”]
C’est pas sûr car dans la vidéo d’hier on ne voyait pas complètement le débardeur (c’est de l’investigation ça hein?) mais en tout cas il remuait encore en rythme ce matin en commentant: “Disco innit!”
On peut penser que dimanche est un jour de relâche pendant lequel Thom ira peut-être écouter son ami Flying Lotus à la House of Bluessur Sunset Bld.
Flea en a profité lui pour écouter des poèmes de Sylvia Plath (peut-être a-t-il suivi là un conseil de Thom, qui, mais c’est un avis personnel, cite the Bell Jar dans “Before your very eyes”):
[button style=”green” fullwidth=”true”]Quelques articles à lire” type=”h6″ color=”green” align=”left”]
– Si vous êtes à l’aise avec l’espagnol, vous pourrez lire en ligne l’intégralité de l’article de Filter précédemment paru en anglais dans son édition de Mexico.
– C’est plutôt l’article de The Oyster qu’il aurait fallu que j’ai le temps de vous traduire car, entre les propos un peu décousus et marrants échangés avec le journaliste, Thom dit des choses assez essentielles sur sa conception de la création en particulier.
Rappel du contexte: il n’a pas dormi de la nuit malgré les somnifères et il a passé la matinée à chercher son téléphone, le journaliste australien a lui aussi passé une mauvaise nuit car il a appris pendant une fête de Noël qu’il devait le lendemain interviewer Thom Yorke, il s’est fait cambrioler son appartement et on ne lui a envoyé AMOK qu’un quart d’heure avant l’interview. Et pourtant, il va très bien mettre à l’aise Thom (et Nigel) en le branchant sur des choses qui l’intéressent au bout d’une journée d’interviews très répétitives où on leur a posé toujours les mêmes questions, et surtout celle qu’ils détestent: “quel est votre supergroupe préféré?”
En particulier, à partir d’une allusion à Yayoi Kusama, une artiste d’avant-garde japonaise qui vit en partie dans un hôpital psychiatrique, Thom répète que la création, pour lui, est une manière de sauvegarder sa propre santé mentale et que tous ses efforts visent à abstraire son ego, être à l’écoute de ce qui advient comme de ce qui n’advient pas. Dans cet article, il raconte qu’il a compris cette urgence quand, alors qu’il était à l’Université dans la section Arts, il sortait avec une art-thérapiste en poste dans l’hôpital où il faisait des vacations: c’est là qu’il a saisi la différence entre l’Art comme concept et l’Art comme urgence vitale et pratique. Créer, c’est faire quelque chose, s’activer, travailler, s’occuper l’esprit et les mains.
Nigel et lui ont travaillé sur AMOK au rythme où Stanley Donwood travaillait sur le linotype qui deviendra l’artwork de l’album, il y a eu un parallèle entre le travail plastique et le travail musical (même s’ils ont été plus lents que Donwood finalement!).
La photo de cet article est une reproduction d’une oeuvre de Kusama: Zac Bayly a vraiment touché juste en parlant de cette artiste, non? Ah si nos journaleux français savaient parler aux artistes au lieu de se limiter à nous donner leur avis sur tout dont on se fiche, on apprendrait peut-être quelque chose en lisant la presse française!
L’ensemble de l’interview est à lire et vous y apprendrez en outre une des raisons inconscientes qui l’ont poussé vers le végétarianisme : son grand-père était un paysan et un chasseur…chaque Noël, quand ils arrivaient chez lui, il y avait une exposition de faisans morts pendus dans la grange dégageant une odeur épouvantable…et chaque Noël, c’est toujours lui qui tombait sur l’aile contenant le plomb qui avait tué la bête: les adultes sont cruels souvent par inconscience, mais on comprend le traumatisme! C’est la première fois où Thom Yorke parle autant de sa famille (avec un autre intervieweur talentueux, Alec Baldwin, il parlera aussi un peu de son arrière-grand-mère).
Vous pouvez lire l’article enfin disponible en ligne sur le blog du journaliste lÃ
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