Poetry of flatness
Bien que David Bowie lui ait volé la vedette (il suffisait qu’il fasse coucou, il était pas obligé de sortir cette triste triste chanson), il faut avouer que Thom Yorke avait orchestré savamment l’attente de la sortie d’AMOK par cette soirée chez le ZaneZane. La BBC distille quelques minutes de la version filmée de l’interview (la partie où il raconte qu’il a dirigé lui-même l’enregistrement de 2 titres de Radiohead à Memphis…mais qu’il n’a pas fini de mettre ça au point parmi la montagne de choses qu’il a à faire, aller chercher ses enfants à l’école lui paraissant d’une toute autre urgence!):
http://www.youtube.com/watch?v=OHL4…
On voit là que, comme dans un vieux couple, Nigel et Thom se comprennent à moins d’un demi-mot!
Si vous avez regardé la vidéo de “Judge Jury and Executioner” en pensant que XL Recordings s’étaient pas foulés pour lancer ça…et bien, vous êtes complètement hors du coup: Thom Yorke a fait appel à un artiste néerlandais (visiblement rencontré à Berlin où il officie souvent) spécialiste de la composition digitale audiovisuelle, Tarik Barri. Et il lui a donné comme consigne de rendre l’impression de “plat”, ce qui correspond effectivement à la production du titre, étrangement dépouillé et comme chaud/froid (accompagnement froid, voix susurrante):
http://createdigitalmotion.com/2013…
Si vous aimez l’ambient, les musiques électroniques minimales, allez sur le site du jeune homme, vous y vivrez des expériences visuelles intéressantes (ce qu’il a fait pour Monolake est très beau):
Enfin, sachez que pour parfaire le lancement de l’album, Thom Yorke a confié l’ensemble de ses droits sur the Eraser et sur Amok à l’éditeur Kobalt, qui est en train de rafler tous les artistes soucieux de l’avenir (Mc Cartney, Sonic Youth y sont déjà ):
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