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the Crowned Kings

Cette année, le manque de festivals en Angleterre pour cause de Jeux Olympiques (Glastonbury, Big Chill, Sonisphere, Ignition ont été annulés), a pour conséquence de donner un peu plus de place aux recensions des autres festivals européens dans le NME. En fait, leurs journalistes découvrent, ébahis, le monde extérieur. Cette semaine (numéro du 28 juillet) ils n’en reviennent de l’atmosphère extra qu’il y avait à l’Optimus Alive de Lisbonne: “Optimus Alive exists in a parallel universe to UK festivals.” Pas de pluie, pas de pub agressive, et on y boit trop qu’à la nuit tombée! Incroyable. En plus, ils y ont vu des concerts de ouf! d’Anglais d’accord (the Cure pendant 3 heures!) mais aussi de groupes portugais qu’ils ont beaucoup aimés (Buraka Som Sistema). L’article finit par chanter les louanges de Radiohead (le NME regrette amèrement tout le mal dit précédemment sur le groupe et son dernier album: voilà pourquoi ils passent un été anglais sans RH).

Dimanche aurait aussi bien pu être vendu comme “RH et invité”. Le reste du festival a été mis en pause pendant leur concert, et c’est comme si tout le pays n’était venu que pour eux. C’est exactement ça. Avec derrière eux des écrans vidéo changeants et un ligthshow cosmique, le quintette ont été, du début jusqu’à la fin, absolument incroyables. Ils en font beaucoup avec leur spectacle lourdement chargé de leur derniers morceaux un peu complaisants mais, quand Yorke tournoie et danse, roucoulant sur “Lotus Flower” et “Separator”, il n’y a plus rien que le plaisir de la foule. Bien sûr, quand ils font trempette dans des eaux plus anciennes avec l’émouvant “Lucky” et “Paranoid Android”, la réaction frise l’extase. C’est rare d’assister à un  concert qui fait tellement ressentir le moment présent, mais c’est encore plus rare d’avoir un groupe comme Radiohead.

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valerie

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