the greatest lyricists
Le NME de cette semaine consacre un long article aux meilleurs auteurs en exercice. Excluant les gloires passées (Leonard Cohen ou Dylan ne sont pas jugés suffisamment productifs pour faire partie de la sélection mais Morrissey est toujours en piste), l'article présente 23 portraits de ceux qui illustrent le mieux un genre d'écriture qui est maintenant reconnu et étudié comme partie éminente de la poésie contemporaine.
http://www.nme.com/list/the-greatest-lyricists-in-the-world-today/170878
Il n'y a pas de classement mais celui qui est présenté comme le modèle des auteurs, en première ligne, est Thom Yorke (et ça en soi c'est une nouvelle, les rapports avec le NME ayant toujours été exécrables):
Voici la traduction:
"Ce n'est pas parce qu'il est paranoïaque qu'ils ne sont pas après lui: celui qui, à 41 ans, est le visage de RH, contemple les abîmes en vous évitant de le faire vous-même:
Alors que la poésie angoissée de Creep n'était déjà pas mauvaise, le projet qu'il commençait avec The Bends allait acquérir une vraie valeur littéraire, avec l'emblématique 3ème album du groupe, OK Computer.
Sur ce disque-là, Yorke parlait pour toute une génération incertaine du futur et déconcertée par le présent, son grand talent étant d'enrober les émotions humaines dans une vision du monde distanciée et inquiétante.
Avec l'âge, ses paroles sont devenues plus gracieuses et plus claires, même s'il n'est jamais plus efficace que lorsqu'il devient agressif.
Ses paroles les plus puissantes sont peut-être celles de Harrowdown Hill, chanson de son premier album solo the Eraser, où il parle du point de vue du Dr. David Kelly, le conseiller gouvernemental en armement qui se suicida dans la mouvance des événements qui ont mené à l'invasion de l'Irak."
Key Lyric: "Don't walk the plank like I did/You will be dispensed with/When you become inconvenient"
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