clip & single : 6 mai 2016
sortie sur album : 8 mai 2016 (A Moon Shaped Pool)
première version live : 20 mai 2016
Les années où la chanson a été jouée : [gvn_schart id=”45185″] |
Le moment du concert où la chanson a été jouée : [gvn_schart id=”45343″] |
[accordion title=’Toutes les fois où la chanson a été jouée’ open=’false’]
- 3 juin 2016, Barcelone, Primavera Sound festival
- 1er juin 2016, Lyon, Théâtre Romain
- 28 mai 2016, RoundHouse, Londres
- 27 mai 2016, RoundHouse, Londres
- 26 mai 2016, Roundhouse, Londres
- 24 mai 2016, Zenith, Paris
- 23 mai 2016, Zenith, Paris
- 21 mai 2016, Heineken Music Hall, Amsterdam
- 20 mai 2016, Heineken Music Hall, Amsterdam
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[button icon=’iconic-right-circle’] 19 septembre 2015 [/button]
Sur Twitter, Thom poste des paroles… énigmatiques.
[quote cite=’Thom Yorke, twitter (effacé le 1 mai 2016)’]a white room by a window with the sun coming through[/quote]
Avec le recul, on les comprend mieux. On peut supposer que le groupe travaillait alors la chanson.
[button icon=’iconic-right-circle’] 10 avril 2016 [/button]
Dans un épisode du podcast “For Crying Out Loud” l’auteur et comique Stefanie Wilder-Taylor révélait (vers 17minutes 36) que le réalisateur (qui avait déjà collaboré avec Jonny sur There Will Be Blood, The Master, Inherent Vice et Junun) avait enregistré un clip dans sa maison avec le groupe. (source : http://www.factmag.com/2016/04/10/paul-thomas-anderson-reported-to-have-directed-new-radiohead-video/)
[quote]Oh, this happened, I forgot to tell you! So, I’m at home and there’s a knock at the door… there’s a guy with a clipboard. I come to the door with a scowl on my face and the guy says, ‘Hey, we’re in the neighbourhood, we’re going to be shooting a music video.’ So now, I’m thinking you’re basically telling me – what happens a lot in my neighbourhood, because it’s a very typical suburban looking neighbourhood – I’m gonna be inconvenienced.”
“Then the guy goes – ‘it’s Radiohead!’ I can’t tell you anything about it. I’m guessing that’s the non-disclosure part. Between us girls, Radiohead – I don’t give a shit, I don’t get it. I’ve heard one song I don’t care about – ‘Creep’. Yeah, you’re a creep and a loser and you’re putting me to sleep.” (…)
“Here’s the cool part. Then the next day, the guy goes, I wanna bring the director by your house… this guy comes in, says ‘Hey, this is the director, Paul’… really normal looking guy. Then I say, ‘Hey, you look kind of familiar… Have we met?’ Do you make anything apart from music videos?… I was like, ‘Oh shit!’â€
Source : http://www.nme.com/news/radiohead/92878#lEUzAgAJPwxUkStH.99[/quote]
[button icon=’iconic-right-circle’] 6 mai 2016 [/button]
La chanson est dévoilée le 6 mai 2016 sur radiohead.com sur le même principe que Burn The Witch trois jours plus tôt : un teaser en début de journée : Thom déambulant hagard sur un parking.
puis à 17h la version intégrale via le clip.
Il est clairement indiqué que la chanson fera partie du nouvel album (ce n’était pas le cas trois jours plus tôt pour Burn The Witch) :
Le single est dans la foulée proposé au téléchargement :
Le titre est souvent salué, notamment par Thomas Burgel pour les Inrocks :
[quote cite=’Les Inrocks, 06 juin 2017, 17h17 !’]Intitulé Daydreaming, le lent et très beau morceau en question est accompagné d’un clip magnifique, réalisé par leur copain Paul Thomas Anderson[/quote]
Le clip est réalisé par Thomas Paul Anderson, et ce n’est pas une surprise.
Vous vous demandez ce que dit Thom à la fin… Pichfork a enquêté avec au moins les moyens des experts sur Tf1, et nous avions la réponse dans les deux heures suivant la sorttie de la chanson :
[quote cite=’Pitchfork’]At the end of the video, Yorke says something indecipherable. When the audio is isolated, reversed, and sped up, it appears he says something like “every minute, half of my love.” Listen to that isolated audio here.
Source :Â http://pitchfork.com/news/65297-radiohead-announce-new-album-release-date-share-daydreaming-video/?mbid=social_twitter[/quote]
Pour le “sens” à donner au clip… aucune autre piste que notre imaginaire. Sur ce site, c’est l’interprétation de Valérie qui a le plus convaincu :
[quote cite=’Valérie’]La beauté de ce morceau est tangible à travers les résonances immédiates et multiples qu’il provoque (recherches existentielles toujours insatisfaisantes, expérience de mort imminente, sentiment de perte après une rupture essentielle) mais il me semble que, si BTW est une chanson politique, DD appartient aux morceaux inspirés par le Livre des Morts tibétains, livre de chevet de TY.
Le Bardo Thödol est une source puissante d’images: le cheminement de l’âme vers la renaissance (on voit au début plusieurs personnes entrer dans ce tunnel) conduit, à travers différents états de conscience, à accepter la rencontre avec la lumière blanche (ascension vers le parking, images saturées de soleil, neige enfin), et l’illumination finale permet de renaître dans une nouvelle incarnation.
La traversée du monde sensible sans obstacles fait partie des étapes de ce cheminement (personne ne le remarque et toutes les portes s’ouvrent, cette traversée des souvenirs le fait parfois sourire, parfois ressentir de la colère). Le dernier état est un abandon de sa propre enveloppe dans une sorte de dissolution de la personne (voix inaudible répétant un mantra, une prière): on ne saura pas en quoi TY se réincarne, mais la fin est ouverte. Le cheminement vers la réincarnation est souvent décrit comme un rêve.
Si on suit cette interprétation, ce morceau n’est pas sombre et, comme Videotape et Separator, pourrait bien être le morceau final de l’album.
C’est une interprétation personnelle bien sûr, le pouvoir d’un grand morceau est d’être interprétable à l’infini et mes connaissances du bouddhisme tibétain se limitent aux romans d’Antoine Volodine, qui utilise abondamment l’imaginaire lié à l’état intermédiaire qui mène de la mort à la renaissance.[/quote]
Je vous conseille de lire la conversation qui a suivi notamment avec Va Bene (suivre ce lien pour y accéder)
[quote cite=’NYTimes, 9 mai 2016, Jon Pareles’]“Daydreaming†opens with that most analog of effects, a wavering pitch like a tape slipping off-speed. The technology just helps capture and loop the tones of acoustic guitars, keyboards, percussion and voices, whether or not they’re fed through analog distortion gadgets; it’s as amoral as a microphone or an amplifier. And the music sounds unplugged even where it’s obviously programmed.
source : http://www.nytimes.com/2016/05/09/arts/music/radiohead-a-moon-shaped-pool-review.html[/quote]
Les semaines qui suivent la sortie du titre, son clip est diffusé aux Etats-Unis dans quelques cinémas, avant les films. Ainsi, Nigel Godrich a-t-il pu le revoir avant Blade Runner :
Just watched Daydreamers video @Sidgrauman Egyptian Theatre followed by Blade Runner… #fridaynight pic.twitter.com/LToQ6rB99b
— nigel godrich (@nigelgod) May 14, 2016
et il en profite pour nous révéler que le premier titre envisagé pour la chanson n’était pas daydreaming,mais daydreamers :
https://twitter.com/nigelgod/status/731356454574153728
[button icon=’iconic-right-circle’] 20 mai 2016 [/button]
Première version live de la chanson à Amsterdam :
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